Au cours de la 64eme session de la Commission Africaine des droits de l'homme et des peuples, la présidente du groupe du travail sur les droits économiques, sociaux et culturels de la commission dans son rapport intermédiaire a fortement critiqué dans ses articles 44 et 45 la marchandisation de l'éducation en Mauritanie à travers la vente de six établissements scolaires se référant en cela au rapport de l'association des Femmes Chefs de Famille, la Coalition des Organisations Mauritaniennes pour l'éducation et la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights présenté au Comité pour les droits de l'enfant en août 2018. La présidente de la Commission a déploré "la fermeture récente sans aucun remplacement de six écoles publiques à Nouakchott" ainsi que " la disponibilité limitée de l'éducation préscolaire et des écoles primaires, et la prolifération d'écoles privées"
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.