Une ONG japonaise contribue au désenclavement de Tichit

17 October, 2014 - 09:30

Une mission de l'organisation non gouvernementale japonaise International Amateur Radio Volunteers (IARV), spécialisée dans les télécommunications, a effectué, au début du mois courant, une visite en Mauritanie dans le cadre de son partenariat avec l’Association Culturelle et Sociale pour la Promotion de Tichit  (ACSPT).

La visite avait pour objet les deux activités suivantes:

  • l’organisation à Nouakchott d’un atelier pédagogique au profit des habitants de la Moughataa de Tichit sur deux thèmes : ​​"comment assurer un bon fonctionnement et un entretien adéquat des équipements de communication" et "les moyens de communication au service de la santé";
  • le lancement du projet "contribution du réseau radio de la Moughataa à la sensibilisation au profit de la santé" par l’installation de trois stations fixes dans les villages de Gawiya et Tenchgaga et à Tichit, et d’une station mobile à bord de l’ambulance de la Moughataa.

Il y a lieu de noter que l'organisation japonaise International Amateur Radio Volunteers est composée principalement d'ingénieurs japonais à la retraite, spécialistes dans les domaines des communications et de l'électronique, qui consacrent leur expérience afin de contribuer au développement des régions pauvres et isolées dans le monde. Le partenariat qui lie cette ONG à l'Association Culturelle et Sociale pour la Promotion de Tichit date depuis 15 ans. Parmi les fruits de ce partenariat figure le désenclavement d’une bonne partie de la Moughataa de Tichit grâce aux moyens de télécommunication. Ce partenariat s’est parfois étendu à d’autres régions, voire même en dehors du pays. C’est ainsi que l’ACSPT a contribué à la réalisation de projets entrepris par IARV dans les villes de Nouadhibou et Fdeirek ainsi qu’au Mali et en Guinée-Bissau, grâce à des techniciens de l'Association formés au Japon par le partenaire japonais.

Il y a lieu de noter également que l’ONG IARV a reçu le financement de l’atelier pédagogique de la part du Gouvernement du Japon, alors que le projet communication et santé est financé par une banque privée japonaise.

 

Annexe : Photos des activités IARV/ACSPT