Bientôt un troisième du décaissement du FMI au titre de la FEC

18 March, 2019 - 23:59

La Mauritanie va bientôt bénéficier d’un troisième décaissement de 23 millions de dollars  du Fonds Monétaire International (FMI), dans le cadre de la mise en œuvre de réformes macroéconomiques appuyées par un Programme de Facilité Elargie (FEC), annonce un document de l’institution transmis lundi. Cette annonce intervient à la fin d’une  mission du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Eric Mottu, responsable  du suivi des programmes des réformes économiques et financières, qui a séjourné à Nouakchott  du 27 février au 15 mars.

Celle-ci  est parvenue à un accord préalable avec le gouvernement sur la troisième revue du programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC).

Cependant, l’achèvement de la revue nécessite une approbation du Conseil d’Administration du FMI.

Cet aval du conseil d’administration,  qui se réunit au mois de mai 2019,  devrait permettre  à la Mauritanie de bénéficier d’un quatrième décaissement de 16,56 millions de DTS, soit  23 millions de dollars

us.

Le gouvernement mauritanien et le FMI ont signé un accord  triennal au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC)  le 06 décembre 2017, pour un montant total de 115,920 millions de DTS, soit  161,2 millions de dollars us.

La déclaration de fin de  mission du FMI  constate « une accélération de la croissance à 3,6% en 2018 grâce à une bonne performance des secteurs non extractifs qui ont crû de 6%,  reflétant la diversification progressive de l’économie mauritanienne  et l’augmentation du crédit bancaire, alors que l’inflation est restée maîtrisée à 3,1% en moyenne. Les réserves internationales de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) ont atteint 919 millions de dollars us-fin 2018 (soit 5 mois d’importations non extractives).

Le budget a dégagé un excédent important dû à des recettes fiscales, de revenus élevés  provenant des licences d’exploration  et une exécution plus lente que prévue  des dépenses d’investissement financées  sur ressources extérieures.

L’endettement s’est ainsi fortement ralenti, et la dette publique extérieure a baissé à 69% du PIB-fin 2018 ».