Faits divers… Faits divers… Faits divers…

7 June, 2018 - 04:27

Les trois enfants disparus retrouvés 

En début de semaine, deux fillettes et leur frère cadet, envoyés par leur mère à la boutique du coin, ne rentrent pas chez eux. Leurs parents les cherchent partout et s’inquiètent énormément. Grâce à Dieu, leur appel, au commissariat de police El Mina 2, va porter ses fruits. Quarante-huit heures plus tard, les enquêteurs reçoivent en effet une information faisant état d’une famille guinéenne qui abriterait trois enfants mauritaniens. Les policiers se rendent à El Mina où se trouve ladite famille. Ils perquisitionnent la maison et découvrent, tout d’abord, beaucoup d’habits d’enfants, éparpillés dans une chambre puis, dans une autre, trois enfants endormis. Ils paraissent drogués. Les policiers les évacuent aussitôt à l’hôpital de l’Amitié. Le couple guinéen, Bakari et Aicha, sont embarqués au commissariat, pour une garde à vue. Une nombreuse foule de curieux s’y rassemble à ses portes. Nous attendons les résultats de l’enquête, pour en savoir plus, malgré le blackout de la police. Beaucoup de rumeurs circulent cependant, relayés par divers organes de presse. Ils font état d’une bande étrangère qui kidnapperait les enfants pour les expatrier, à des fins  commerciales…Les trois enfants sont dans un état déplorable. Le garçon n’est toujours pas réveillé.

 

Plusieurs poignardés à Nouakchott-Ouest 

La zone de Nouakchott-Ouest englobe Sebkha, Tevragh Zeina et le Ksar. Chacune de ces communes a sa particularité. Sebkha est la plus populeuse. Elle est fréquentée et habitée par la grande majorité des ressortissants des pays africains sud-sahariens. C’est une plaque tournante de l’immigration clandestine, du trafic de stupéfiants et autres genres de crimes. Le fameux alcool africain, appelé soum-soum, y est distillé et vendu. Elle abrite le marché Tieb-tieb, destination quotidienne de tous les bandits et pickpockets en liberté car c’est la meilleure place pour écouler leur butin…Tevragh Zeina compte les grands marchés, les banques et les grandes compagnies. Des dizaines de malfaiteurs y circulent, jour et nuit, guettant la moindre occasion pour dérober ce qu’ils peuvent. Quant au Ksar, c’est le plus vieux quartier de Nouakchott. Des centaines de magasins et commerces s’y trouvent. Encore de beaux appâts pour les voleurs.

Au cours de la première quinzaine du mois béni du Ramadan, des bandes ont semé la terreur à Nouakchott-Ouest, la nuit. Armés de couteaux tranchants, ils braquent et poignardent, très tôt dans les rues, sans inquiétude. Ils se cachent quand passent les patrouilles et réapparaissent aussitôt qu’elles s’éloignent. Ils se déplacent en groupes et ciblent leurs proies, selon l’âge et la force physique.  Aperçoivent-ils un jeune, homme ou fille, solitaire ? Ils l’encerclent aussitôt, au vu et au su des passants qui restent, le plus souvent, indifférents. Entouré de pointes de couteau, le voilà vite déplumé, sans broncher. Essaie-t-il de résister, il sera poignardé. Parmi les nombreuses victimes de ces bandits, trois jeunes ont ainsi subi ce triste sort : au cours de la semaine passée, Abdel Kerim, grièvement blessé, à côté du stade de Sebkha ; Demba Hamidou,  près du terminus de Sebkha. Quelques jours plus tôt, un adolescent, à la Socogim Ksar.

 

La disparue de Ten Soueïlim retrouvée

Nous relations, dans les colonnes de notre édition passée, la disparition d’une jeune fille. Elle venait juste d’arriver, pour la première fois, à Nouakchott et était descendue chez des familiers résidant au quartier virage Ould Greïmich de Ten Soueïlim. On l’avait envoyé, le matin, chercher du pain. Elle n’était pas rentrée. La famille s’est beaucoup inquiétée. Des recherches ont été menées un peu partout, sans résultats, et une déclaration déposée, au commissariat de police Arafat 2. En fait, la jeune s’était égarée. Après quelques heures passées à la recherche de l’immeuble jaune où habitent les siens, elle se retrouve entre Mellah et El Vellouja. Aussi désorientée qu’épuisée, elle s’assoit à l’ombre d’une maison. Des curieux la remarquent et commencent à lui poser des questions. Une foule de badauds se forme. On lui propose de l’emmener au commissariat le plus proche. Peur ou ignorance, elle refuse. Elle ne connait ni l’adresse de sa famille ni le nom du quartier. Finalement, un homme de bonne volonté l’embarque et l’emmène au carrefour Ten Soueïlim vers 19 Heures. Là, elle a pu s’orienter et rentrer chez elle, au grand soulagement de sa famille d’accueil.

Mosy