La réunion parlementaire sur la plateforme africaine de gouvernance et les actions en faveur des institutions juridiques de l’Union Africaine (UA), pour les sous régions Afrique Centrale et du Nord, a débuté mercredi après midi à Nouakchott.

Cette rencontre de 3 jours a pour objectif de sensibiliser les décideurs politiques, la société civile et les médias et les populations de manière générale « sur les enjeux de la plateforme africaine de gouvernance en vue de son appropriation ».

Dans un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie inaugurale, le premier vice-président du parlement africain,  Roger NKodo, a vivement déploré « la lenteur qui caractérise l’action de ratification de plusieurs  instruments juridiques de l’Union Africaine (UA) ».

A ce titre, il a cité « la Charte Africaine sur la Démocratie, les Elections et la Gouvernance, la Charte Africaine sur les Valeurs, les Principes et le Service Public, la Convention de l’Union Africaine sur la Lutte contre la Corruption……. ».

Une lenteur « qui sape la crédibilité des institutions de l’UA et empêche les citoyens africains de jouir de leur libertés fondamentales », a poursuivi le haut responsable du parlement continental.

Ainsi, un changement de comportement devient une nécessité absolue « pour échapper aux conséquences désastreuses d’une mal gouvernance privant des centaines de millions d’africains de leurs droits » a-t-il.