Ouverture du 2e Atelier national sur le travail précaire

24 September, 2014 - 16:35

L’hôtel Chingutty palace a abrité, ce mercredi matin la cérémonie d’ouverture du 2e atelier national sur le travail précaire en Mauritanie.

Organisé par la CLTM en partenariat avec le projet Industriall Global Union, cet atelier a pour but  de  mesurer les progrès réalisés depuis l’atelier de 2013, tirer les leçons, valider les bonnes pratiques et  ensuite étendre l’action contre le travail précaire à d’autres secteurs  tels que les services environnementaux, le bâtiment et l’automobile. Il s’agit en fait d’élaborer un plan d’action de campagne 2014  à mettre  en œuvre.

Durant  deux  jours, les leaders, délégués syndicaux, et délégués du personnel, les négociateurs  syndicaux issus des services environnementaux, du bâtiment et de l’automobile  vont suivre  les exposés du coordinateur  régional  du projet Travail Précaire  d’Afrique Sub-Saharienne d’Industriall, Augustin Gakou sur les thématiques précités.  

Dans son mot d’ouverture, le coordinateur d’industriall a dit souhaiter voir l’action du projet réduire l’ampleur du travail précaire, car estime-t-il, le travail doit conforter la dignité de l’homme, non l’asservir. Il a ensuite  invité les participants à aller plus loin dans leur combat qui rend crédibles les confédérations syndicales  dont la CLTM. M Gakou n’a pas manqué de rappeler aux participations les manifestations de la journée du 7 octobre, « journée du travail décent».

Pour sa part, le secrétaire général de la CLTM, M Samory Ould Beye, après avoir remercié Industriall  Global Union pour son projet  de lutte contre le travail précaire, a fait remarquer  que même si on enregistre une certaine évolution  dans certaines entreprises,  dans d’autres, la sous-traitance, le travail temporaire  continue parce qu’elles refusent de signer des contrats avec leurs travailleurs. C’est pourquoi, recommande Ould Beye, il faut sortir de cet atelier avec des recommandations fortes pour un travail décent.

Pour le secrétaire général de la CLTM, il faut se battre pour amener les  sociétés étrangères  qui viennent de s’implanter en Mauritanie à respecter la loi, les travailleurs et l’environnement.

 

Rappelons enfin que l’atelier 2013 avait concerné le travail précaire dans  les secteurs  de l’énergie, des hydrocarbures, des mines et industries