Le chemin de croix de la connexion

2 April, 2018 - 16:50

Une panne au niveau d’un câble sous-marin a privé de  connexion Internet  plusieurs dizaines de milliers d’usagers mauritaniens depuis la nuit du jeudi 29 au samedi 31 mars.
Cette situation est notamment valable pour les abonnés de « Chinguittel »-une filiale de la compagnie privée soudanaises «Expresso » et de la  Mauritano-Tunisienne des Télécommunications
(MATTEL-Tunisie Télécom et capitaux privés nationaux).
Une réalité  quasiment  identique pour les clients de la Mauritel, opérateur historique des télécommunications-filiale de Maroc Télécom, dont les abonnés trouvent une connexion « aléatoire et extrêmement faible », selon de nombreux témoignages concordants.
La CHINGUITTEL et la MATTEL ont envoyé des SMS d’excuses à leurs usagers pour expliquer l’origine du problème, sans toutefois  donner de précisions au sujet  d’un éventuel retour à la normale du service.
Mais au-delà d’une panne ponctuelle imputable à un câble sous-marin, la connexion Internet reste  de manière générale, un véritable chemin de croix pour les usagers mauritaniens.
Ainsi, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications procède régulièrement à des missions de contrôle, constant « la défaillance » des services voix et la connexion pour toutes les
compagnies.
Elle prononce des amendes obligeant les opérateurs à passer  à la caisse pour renflouer le trésor public. Mais, les usagers, seules victimes de ce jeu de massacre, ne trouvent jamais de réparation par rapport au préjudice subi, en plus de l’absence d’une perspective d’amélioration du service.
Autant dire que le gouvernement serait mieux inspiré d’exiger une mise à niveau des installations au lieu de se contenter de percevoirbdes amendes pour faire face à une déche devenue structurelle depuis
plusieurs années.