Défaits par les Comores, les Mourabitounes n'y arrivent toujours pas. Condamnés, vendredi 6 Octobre, à gagner, pour rassurer leur public et gommer la défaite, face au Mena du Niger (0 à 2), les Mourabitounes ont été battus, sèchement, par les Comores sur une seule réalisation de Youssouf M’Changuama (86’), lors de  leur deuxième test-match. Un second revers d’affilée, donnant l'impression d'un surplace, inquiétant à six mois de la confrontation contre le Burkina Faso.

Mais ce qui inquiète davantage, dans le parcours des Mourabitounes, c'est leur incapacité  à corriger les erreurs qui leur ont été si préjudiciables, à l'image de leur inefficacité chronique, devant les buts ou leur naïveté défensive, dans les moments-clés. Les coéquipiers d’Abdoul Ba ne peuvent même plus se targuer de produire une qualité de jeu enthousiasmante, pour occulter leur incapacité à être « tueurs », dans le dernier geste. Bref, que  retirer de « positif », dans cette nouvelle déconvenue ?

Entre surplace et répétition des mêmes erreurs, le sélectionneur national ne semble pas avoir pu tirer des enseignements de la dernière défaite. Asphyxié ? Il n’a, en tout cas, pas déchiffré le talisman  élaboré par le technicien comorien. Les limites du technicien français s’étalent à chaque sortie. Il est temps de corriger le tir et de le défenestrer, pour sauver les meubles, sinon nous courons vers des humiliations à n’en pas finir. L’homme n'a pas de référence et encore moins le passé d'un vrai chef de troupe. Il devra donc assumer seul l’entière responsabilité de ces situations inconfortables  rappelant de bien mauvais souvenirs qu’on pensait à jamais révolus. Martins doit tirer les leçons qui s’imposent…

Avec lui, la baraka semble fuir les Mourabitounes, désormais soucieux. Il va falloir bien des arguments convaincants et des résultats, sur le terrain, pour dissiper le doute qui s’est incrusté dans le camp des Mourabitounes.