Le commandant de la Force Française dans le Sahel, désignée sous l’appellation de «Barkhane » le général de division Bruno Gilbert, a entamé mardi une mission en Mauritanie.
Au menu de ce voyage, « le renforcement des relations de coopération » entre Nouakchott et Paris « dans le domaine de la défense, surtout l’accroissement des moyens du G5 Sahel ».
Ainsi, mardi, le haut gradé français a été reçu par le ministre mauritanien de la défense, Diallo Mamadou Bathia, en présence de ses collaborateurs et de l’ambassadeur de France en Mauritanie, selon l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), un organe du gouvernement.
Le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Sous l’impulsion de la France, ces pays envisagent la création d’une force de 5000 hommes, brigade dédiée à la lutte le terrorisme.
Le financement de la force conjointe du G5 Sahel nécessite la mobilisation d’une enveloppe globale de 450 millions d’euros, sur laquelle seulement un quart serait actuellement disponible après
plusieurs réunions avec l’Europe et l’ONU.
Un déficit imputable à l’attitude des Etats-Unis, qui freinent des 4 fers.
Une table ronde des bailleurs sur le financement de la brigade antiterroriste du G5 Sahel est prévue ce jeudi en Allemagne.