Coopération Mauritano Allemande : La GIZ s’apprête à reconduire le ProGRN pour une autre phase

24 August, 2017 - 09:42

La composante Gestion Décentralisée des Ressources Naturelles (GDRN), affiliée à la Coopération Internationale Allemande (GIZ) en Mauritanie va reconduire le Programme de Gestion des Ressources Naturelles (ProGRN) au Hodh Elgharbi et au Guidimagha dont la phase en cours s’achève en 2017. La nouvelle  a été rendue publique par la Conseillère Technique Principale (CTP) de la GIZ en Mauritanie, Madame Marion  Fischer dans son allocution au cours de l’ouverture  de  l’atelier organisé pour la circonstance  à Aioun les journées du 15 et 16 août. Ouvrant officiellement les travaux en présence des élus, du DREDD, des ONG partenaires, des services techniques concernés et des  représentants des AGLC,  le Wali Mouçaid (gouverneur adjoint) a valorisé la coopération mauritano-allemande. Mohamed El Moustapha Ould Sidigh s’est réjoui de  l’aide qu’elle n’a cessé d’apporter à la Mauritanie,  soulignant l’importance et l’impact de son appui pour le gouvernement mauritanien notamment dans le domaine de l’environnement et du développement  durable. Consacré essentiellement à la redynamisation des 12 AGLC du Hodh Elgharbi et à l’insertion de celles de Hassi Abdella et Galb Elkhayre (Tintane), l’atelier d’Aioun fut aussi l’occasion pour  la présentation des orientations de la prochaine phase du ProGRN.

Plusieurs autres communications  ont été également présentées  par des experts et des responsables qui ont fait chacun en ce qui le concerne des présentations,  la  performance des AGLC en 2016, leurs impacts positifs  sur la restauration des sols et la gestion rationnelle et durables des ressources naturelles, les étapes de renouvellement d’un mandat de délégation ou encore la campagne de pare-feux manuel 2016 – 2107.

Pour sa part, le coordinateur des AGLC au Hodh Elgharbi avec l’appui du DREDD a mis en exergue la faiblesse des ressources propres des AGLC notamment du barème, le manque de cotisation et la non valorisation des PFNL. Tous ont  plaidé pour le renforcement de l’approche AGLC, son amélioration et son  élargissement à d’autres terroirs sensiblement affectés par les changements climatiques de ces dernières années.

En plénière comme dans les travaux de groupes, les discussions et débats étaient francs et enrichissants. Au menu : l’actualisation de la grille de performance, l’amélioration des revenus des AGLC (augmentation des barèmes, comment valoriser/développer les PFNL) ainsi que l’organisation et la protection des ressources naturelles (régime particulier et surveillance).

A l’issue de l’atelier, les participants ont formulé un certain nombre de recommandations comme le renforcement de la surveillance des espaces, la sensibilisation des populations et leurs intégrations dans l’approche pour assurer une surveillance durable des ressources naturelles.

Moustapha Bechir

Cp Hodhs