Le comité de crise constitué de sénateurs a qualifié la convocation lundi au cours d’un conseil des ministres extraordinaire du collège électoral par le gouvernement pour un référendum sur les amendements constitutionnels de ‘’violation flagrante de la constitution et de coup d’état sur l’institution législative’’. Le comité a confirmé dans un communiqué cité par Al Akhbar son refus de ce qu’il qualifie de ‘’processus unilatéral’’ et du rejet de ‘’tout ce qui en découlera’’. Le comité a demandé de surseoir à cette décision qui n’et pas unanime et de ‘’préparer un processus consensuel pour sortir le pays de la crise persistante’’. Le comité considère que la convocation du gouvernement du collège électoral pour un référendum sur les amendements constitutionnels déjà rejetés par le Parlement au cours d’une procédure légale connue et précise dans le chapitre II de la constitution ‘’va ajouter au blocage de la scène politique, ce qui constitue un danger pour la sécurité et la paix sociale’’.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.