320 millions d’ouguiyas de l’AFD pour la promotion de l’Etat de droit

18 April, 2017 - 09:08

Les gouvernements mauritanien et français ont signé lundi une convention de financement d’un montant global de 800.000 euros, soit 320 millions d’ouguiyas, des ressources destinées à la réalisation d’un projet « d’Appui à la démocratie et à la Cohésion Sociale ».

Cette convention a été paraphée par le ministre mauritanien de l’économie et des finances, Moctar Ould Diay, le ministre français de l’économie et des finances, Michel Sapin, et le directeur de l’Agence  Française de Développement (AFD) en Mauritanie, Michel Yondo, en marge d’une visite de travail de 2 jours à Nouakchott, du responsable gouvernemental français.

« La signature de cet accord permettra d’appuyer les efforts consentis par le gouvernement mauritanien en matière d’ancrage de l’État de droit à travers la justice, la société civile et les droits de l’homme. Car la Mauritanie a pris l’option  d’une constitution et d’une politique de réformes qui consacre la séparation des pouvoirs et garantit le pluralisme, alors que la France soutient les bases d’un développement socioéconomique durable», a déclaré le ministre mauritanien de l’économie et des finances, Moctar Ould Diay, à l’issue de la cérémonie de signature.

Pour sa part, le ministre français de l’économie et des finances, Michel Sapin, a insisté sur la dimension de la convention «qui porte sur un secteur important, à savoir la justice,  les droits de l’homme et la société civile. Concernant la justice, elle va permettre de renforcer les moyens, les procédures, les structures et l’indépendance. Ce qui est de nature à favoriser le climat des affaires et à encourager les investissements privés », estime le ministre français de l’économie et des finances.

Sur les deux dernières éditions, la  Mauritanie cumule un gain de 13 places au hit parade du DOING Business établi par la Banque Mondiale (BM) se classant au 160é rang. Toutefois, ce pays reste confronté à d’énormes défis dans la perspective d’une amélioration  conséquente du climat des affaires. Parmi ces équations figurent  l’absence de l’ancrage de la culture de
l’investissement dans la mentalité des hauts responsables et des agents de l’administration et le fonctionnement de la justice, qui suscite une grosse méfiance chez les investisseurs nationaux et étrangers.