Les responsables du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU-un collectif formé de partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes) ont annoncé  un plan d’action visant à  faire échec aux réformes constitutionnelles proposées par le pouvoir en Mauritanie, mercredi au cours d’une conférence de presse.
Ces réformes constitutionnelles  figurent dans les résolutions  issues des assises d’un dialogue national organisé du 29 septembre au 20 octobre 2016.
Une rencontre boycottée  par la majorité des partis de l’opposition.
Ce plan d’action prévoit « des sit-in, des marches, des prospectus, des affiches, une sensibilisation de proximité auprès des élus, des leaders d’opinion, des personnalités indépendantes, des jeunes actifs sur les réseaux sociaux….. ».
Le lancement de la nouvelle campagne est prévu ce mercredi après midi par un sit-in des jeunes du FNDU devant l’assemblée, au moment du démarrage de la session extraordinaire du parlement consacré à  l’examen   du projet de réformes.
Mais le clou de la campagne est annoncé pour le 11 mars, avec l’organisation à Nouakchott  d’une grande marche suivie d'un meeting. 
Pour justifier le  rejet des réformes constitutionnelles en Mauritanie, le FNDU avance une série d’arguments  portant sur l’absence de consensus politiques au sujet d’un forum boycotté par l’essentiel de l’opposition.
Le collectif fustige également le caractère «puéril des réformes entreprises par un pouvoir en fin de mandat,  qui n’apportent  aucune solution aux nombreux problèmes dont souffre la Mauritanie, qui divisent davantage les mauritaniens et approfondissent la crise multiforme dans laquelle se débat le pays depuis plusieurs années ».
Ces réformes portent sur la suppression du sénat, la création de conseils régionaux et le changement des symboles nationaux (drapeau et hymne national).