Le blogueur Cheikh Baye Ould Mohamed, également membre du mouvement contestataire dit du 25 février, a été libéré mardi suite à une décision prise par la cour d’appel de Nouakchott.
Ce journaliste avait été condamné à 3 ans de prison fermes pour « outrage et violence contre une autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ».
Cette affaire est la suite d’un incident survenu le 30 juin 2016, matérialisé par un jet de chaussure à la figure du porte- parole du gouvernement mauritanien. Le blogueur entendait ainsi dénoncer la propagande «mensongère » des autorités dans le cadre de la gestion politique, économique et sociale du pays.
La cour d’appel d'Aleg a réduit cette peine à une année de prison dont 7 mois fermes, ordonnant ainsi la libération du blogueur, dont la détention a couvert le quantum de la peine.
L’arrestation de Cheikh Baye Ould Mohamed avait fait l’objet de vives dénonciations de la part des organisations de défense des droits humains et de l’opposition mauritanienne.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.