Le président de l’Union des Forces du Progrès, Mohamed Ould Maouloud a déclaré dans une publication largement relayée sur les réseaux sociaux, notamment Facebook que "le dialogue qui se déroule actuellement au palais des congrès constitue une innovation dans la fraude puisque il détourne la volonté des personnes et détourne le dialogue qui n’est ni inclusif ni national". Selon Ould Maouloud, le pouvoir mauritanien actuel marche sur les pas du pouvoir évincé de Blaise Compaoré qui pariait sur la garde présidentielle et sur la poignée de ses soutiens. Considérant qu’un petit groupe d’applaudisseurs et une garde suffisent pour faire réaliser son ambition de rester au pouvoir pour une nouvelle législature. Pour Maouloud, le président Mohamed Ould Abdel Aziz pratique la même méthode et essaie d’obtenir le feu vert de la classe politique mauritanienne pour commettre un crime constitutionnel à travers un référendum qui ouvre la porte devant lui pour rester au pouvoir pour une période encore plus longue.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.