La ratio de la dette de l’Afrique subsaharienne reste soutenable (Banque Mondiale)

7 October, 2016 - 00:36

La dette globale des pays d’Afrique subsaharienne reste à un ratio raisonnable de 50% du Produit Intérieur Brut (PIB) et même à un niveau inférieur pour certains Etats, selon une révélation faite jeudi par le président du Groupe de la Banque Mondiale (BM), Jim Yong  Kim, à l’occasion d’une conférence de presse organisée  en prélude aux Assemblées Générales Annuelles du Fonds Monétaire International (FMI)/Groupe de la BM, dont le  démarrage est prévu  vendredi.

Ainsi, en dépit d’une conjoncture difficile marquée par une chute vertigineuse des prix des produits de base, notamment du pétrole dont plusieurs pays d’Afrique subsaharienne sont exportateurs « il y a pas de menace au sujet d’une éventuelle crise de la dette qui viendrait remettre les acquis du processus de désendettement au profit des nations les plus pauvres,  réalisé il y a une dizaine d’années », explique  le haut responsable de la BM, réélu récemment à la tête de l’institution. « Nous gardons un regard vigilant sur le niveau de la dette et imaginons les solutions les plus souples dans l’octroi des prêts destinés à la réalisation des infrastructures qui vont contribuer à nos  objectifs de croissance économique et de réduction du taux de l’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne », a-t-il dit.

Toutefois, ce taux d’endettement général des pays d’Afrique subsaharienne cache certaines disparités, avec  des pays affichant un niveau supérieur à 80% du PIB et parfois plus de 100%, selon diverses sources dignes de foi.

Par ailleurs, le président du Groupe de la Banque Mondiale a profité de cette rencontre préliminaire avec la presse pour rappeler « les trois (3) axes fondamentaux de la stratégie de l’institution pour mettre fin à l’extrême pauvreté : accélération de la croissance économique, investissement dans le capital humain et protection contre les menaces planétaires».