Dialogue national : Les réformes constitutionnelles peinent à avancer

6 October, 2016 - 16:27

L’un des ateliers  du dialogue politique, ouvert le jeudi 29 septembre à Nouakchott,  peine à progresser. Cet atelier,   qui planche sur les réformes constitutionnelles,  focalise toute l’attention surtout de ceux suspectant le pouvoir de vouloir  user de subterfuges pour  déverrouiller l’article  26 de la Constitution qui  limite à deux le mandat du président de la République. La salle, qui abrite cet atelier, peine à contenir le nombre de participants à cet atelier dont les présidents des partis politiques. Il n’y a pas  probablement que les participants désignés, d’autres  se seraient joints à eux pour faire passer leur message ou semer le désordre. A en croire  des participants rencontrés dans les travers du palais des Congrès, les travaux peinent à avancer parce que tout simplement certains veulent ajouter  à la thématique, la modification de l’article 26, pour donner  un 3e mandat à l’actuel président. Chaque fois qu’on  s’apprête à aborder un point, ces  semeurs  de troubles poussent des cris « 3e mandat !»,  ajoute un  participant. Est-ce là l’objectif de ce dialogue ? L’affaire  serait-elle  déjà  pliée, comme le croit un président  d’un parti politique dialoguiste ? Assistons-nous alors à un cirque ? Ce 3e mandat serait –il une  panacée pour régler la tension politique que vit le pays depuis  2008 ? Le FNDU et le RFD qui boycottent ce dialogue auraient-ils raison de ne pas « cautionner une mascarade » ?

Ces  questions  méritent  d’être posées  même si l’actuel locataire du plais brun a plusieurs fois dit  qu’il respectait la constitution. Cette attitude de certains caciques du pouvoir a trouvé  écho auprès du tonitruant député UPR,  Khalil Ould Teyib,  transfuge de l’APP qui prêche pour  un 3e mandat à l’actuel président.