Enseignement/ Education : Contribution de Samba Thiam, l’autre rôle des politiques

9 September, 2016 - 19:21

L’inspecteur de l’enseignement  M.Samba Thiam qui se trouve être le président  des forces  du changement  (FPC), parti politique non reconnu  a produit une contribution au sujet  de l’enseignement  en Mauritanie. Cette sortie d’un spécialiste de ce secteur en dérive depuis des années   a suscité de nombreux commentaires des internautes. Des commentaires divers et variés. Le sujet le méritait amplement.

Loin de la passion, cet inspecteur de l’éducation a dressé un diagnostic sans complaisance de ce secteur pourtant vital et crucial pour le pays  avant de proposer quelques pistes de solution. Lesquelles pistes  méritent une attention particulière des pouvoirs publics, et en premier lieu, le ministre de l’éducation. En effet, si l’ensemble des acteurs de l’éducation,  ou disons de l’enseignement (ministère, enseignants, élèves, syndicats, parents d’élèves…)  sont tous d’accord que  l’enseignement va mal,  ils divergent cependant  sur les approches ou les remèdes à  apporter. L’idéologie et d’autres intérêts passant avant  l’intérêt national. D’où l’échec  des réformes préconisées  jusque là, par les  gouvernements  successifs. Même toute une année de l’éducation n’aura servi à rien pour sortir de l’ornière,  parce que les décideurs  n’ont pas osé ou voulu  secouer le Mammouth, comme le disait Claude Allègre  quand il a hérité du département  de l’éducation (1997 – 2000) dans le gouvernement de Lionel Jospin.

Cette sortie de Samba Thiam  a le mérite de  contribuer au débat, de ce fait,  elle vient  rappeler aux uns et autres, particulièrement, à nos décideurs  et  nos  acteurs politiques que réfléchir  sur l’école aujourd’hui, c’est envisager la société de demain. Une société qu’ils voudraient tous  gouverner  dans l’équité, la  paix et la quiétude. Chacun doit apporter sa petite contribution, sans passion bien entendu pour  qu’ensemble nous puissions tous  proposer un remède  de cheval à  notre  école, patient  agonisant.

La dernière décision  prise en conseil des ministres du jeudi, 8 septembre, relative  aux manuels scolaires  marquerait-elle le début de quelque chose ? Espérons le, en attendant, à vos plumes, messieurs les politiques, surtout. Votre avis peut peser !