Nouakchott a abrité mardi un atelier de lancement du processus d’élaboration de la Carte de Vulnérabilité Structurelle (CVS), une manifestation  organisée par le Ministère de l’Economie et des Finances.

Cet atelier  a  enregistré la participation de plusieurs acteurs  issus du ministère de la santé et du ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille.

Le processus d’élaboration de la CVS en Mauritanie est soutenu par  l’UNICEF, le  Programme Alimentaire Mondial (PAM) et  l’USAID.

La Carte de Vulnérabilité Structurelle  vise à recueillir « l’ensemble des données   de nature à créer  une telle situation, grâce à une technique avancée de superposition de cartes avec des données agrégées dans le temps pour donner une tendance lourde » par rapport à plusieurs facteurs: déficit de production agricole, exposition aux aléas naturels avec des effets néfastes  pouvant affecter les sociétés, les États, les régions, absence d’accès à un habitat décent……

Cette démarche permettra au gouvernement de cibler des zones prioritaires dans le cadre des investissements à haute importance sur le plan social.

Le processus d’élaboration  de la  CVS intervient dans un contexte marqué par le lancement  de la nouvelle Stratégie de Développement Post 2015, la Stratégie Nationale de Croissance Accélérée et de Croissance Partagée (SCAPP), la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS) et la Stratégie Nationale de Communication pour le Développement (SNCD), a rappelé le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, Mohamed Ould Aida, dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie de lancement de cet atelier.

Le Burkina Faso et le Mali, deux Etats au profil sahélien  semblable à celui de la Mauritanie ont déjà élaboré une Carte de Vulnérabilité Structurelle (CVS).

La Mauritanie est un pays avec un territoire désertique à 80%, confronté à un cycle récurrent de sécheresse et à divers facteurs de vulnérabilité structurelle et conjoncturelle.