Sebkha : les jeunes imprégnés en gestion des conflits et développement local

9 May, 2016 - 16:44

Après deux mois de formation en dynamique de groupe, éducation citoyenne, 93 jeunes filles et garçons ont reçu, ce dimanche 8 mai, à Sebkha, des attestations, lors de la cérémonie de clôture du projet « Emergence des jeunes, reconnaître leur place dans la société ». Ce projet de l’ONG Ensemble Pour un Avenir Meilleur (EPAM) a été financé, à hauteur de 9.985.500 Ouguiyas par le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Mauritanie, grâce à son nouveau dispositif appelé FAJR.

Ce projet se résume en trois grands volets. On note d’abord le ciblage et intégration des jeunes dans la vie associative (avec un objectif de mobiliser une centaine de jeunes à rejoindre le monde associatif au niveau de Sebkha). il y a ensuite l’élévation de la place des jeunes filles dans le milieu associatif à travers la promotion de la parole des jeunes filles et des exercices de théâtre au niveau de Boghé. Ensuite, il s’agissait de promouvoir l’innovation et la réussite par l’art, avec l’ouverture d’un centre artistique à Sebkha.

40 associations de jeunes ont suivi, estime Diallo Abdoulaye, président d'EPAM, avec performance et assiduité une formation, en planification de projet et gestion mais aussi en droits et devoirs d’un bon citoyen, gestion des conflits et développement local. « Ce qui veut dire que les deux premières activités ont été réalisées avec succès au niveau de Sebkha», se félicite Diallo.

Le président d'Epam a remercié le SCAC, à travers son nouveau dispositif FAJR qui, constate-t-il, a permis à certaines associations de la société civile mauritanienne de s’exprimer et d'émerger. L’administrateur de la commune de Sebkha Abdoul Pathé Guèye a exprimé la  disponibilité de la commune à collaborer et soutenir la jeunesse pour son épanouissement dans un environnement sain mais aussi à les accompagner dans l’objectif noble qu’ils se sont tracés, les invitant à œuvrer pour le développement des populations. Les différents orateurs ont salué l’esprit innovant du projet et plaidé pour le développement d’une société civile de la jeunesse dynamique.

 

Cette session  était animée par Lo Samba Yero du projet urbain de Caritas, Djibril Bani et Awa Seydou Traoré de France Volontaires et Ba Bekaye.

EPAM a vu le jour en janvier 2014 dans «l’espoir, selon son président, de contribuer au développement économique, social et culturel dans le pays ». Elle se fixe comme premier objectif : « d’éveiller et motiver les jeunes mauritaniens de sorte qu’ils puissent conjuguer leurs efforts pour un avenir meilleur ».