Gouvernance environnementale locale dans l’Est mauritanien : GAGe II : lancement du projet de renforcement des acteurs locaux

21 April, 2016 - 03:10

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Européen pour la Société Civile et la Culture (PESCC) que le  consortium d’ONG : « Organisation pour le Développement des Zones Arides et Semi-Arides Mauritaniennes » (ODZASAM), « Association Pour l’Epanouissement de la Population » (APEP)  « Association pour la  Recherche et le Développement en Mauritanie » (ARDM) ; a procédé, à Aïoun,  le lundi 18 Avril, au lancement du projet de renforcement des capacités des acteurs locaux de la gouvernance environnementale locale dans les deux Hodhs et  l’Assaba.

L’ouverture des travaux s’est déroulée sous la supervision de monsieur Ba Alioune, conseiller du wali du Hodh El Gharbi, en présence du délégué de l’Environnement et du chef de la cellule du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF). L’atelier entend mettre au profit des communes l’application du processus de gestion décentralisée des ressources naturelles, en l’intégrant dans les plans de développement communal. Voici la liste des communes concernées : Aghaoratt, Kankossa et Hamoud (Assaba) ; Aïn Farba, Egharghar, Vollanya et Ghligue Ehel Aoudiè (Hodh El Gharbi) ; Aoueïnatt Zbil, Ghligue Ehel Beya, Bemane et Veïnniya (Hodh Ech-Charghi). Ont bénéficié également de cette formation les OSC de ces communes à vocation agro-sylvo-pastorale. 

Il est peut être important de rappeler que le projet GAGe II est le prolongement du projet GAGe I qui a profité à une trentaine d’OSC réparties entre l’Assaba et les deux Hodhs. Il s’inscrit  dans une dynamique de mise en échelle d’une approche initiée et développée, conjointement, par le gouvernement mauritanien et la GIZ. A la fin du projet qui doit s’étaler sur quatre mois, ses promoteurs s’attendent à trois résultats principaux : en un, les capacités de dix OSC, en planification de mise en œuvre et de suivi de la gouvernance environnementale locale de la gestion décentralisée des ressources naturelles, sont renforcées ; en deux, dix OSC et dix commissions communales d’environnement disposent de capacités d’animation du plaidoyer pour l’intégration de la gestion décentralisée des ressources naturelles dans la planification communale ; en trois, les communes concernées et les OSC maitrisent le contenu du guide pratique d’élaboration de la gestion décentralisée des ressources naturelles et sont dotées de kits appropriés.

Moustapha  Béchir