Passation des marchés à la BAD : des règles « plus dynamiques et plus flexibles »

6 November, 2015 - 23:22

Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé un nouveau cadre de passation des marchés de l’institution le 14 octobre dernier à l’issue d’une réunion tenue à Abidjan.

En effet, la révision des deux documents relatifs à la politique de passation des marchés de la BAD édités sous les titres  « règles et procédure pour l’acquisition des biens et travaux » et « règles et procédure pour l’utilisation des consultants »  est apparue comme une nécessité dans la perspective d’une évolution plus dynamique « consacrant l’efficacité du développement dans le respect des exigences fiduciaires », explique une déclaration de la banque.

 L’élément clé du nouveau cadre de passation des marchés de la BAD «consiste à permettre aux emprunteurs d’optimiser leurs ressources grâce à une approche dynamique et différenciée adoptée aux besoins en matière de transactions d’acquisition ». Cette approche implique « un usage exclusif des systèmes de passation des marchés des emprunteurs dans le cadre de certains contrats, des méthodes ainsi que des procédures personnalisées pour des contrats plus complexes et des systèmes tiers dans les autres cas ».

Le nouveau cadre « prend un engagement fondé sur les risques avec les emprunteurs selon lesquelles les modalités de passation des marchés incorporés à un projet financé par la banque et le niveau de contrôle fiduciaire, sont fonction de la qualité et de la performance du système de passation des marchés combiné avec la complexité des transactions d’acquisition ».

Ces règles  permettront  un renforcement de l’appui de la BAD aux États  membres régionaux.        

Elles découlent d’un nouveau paradigme dans la passation des marchés qui  doit répondre « aux  circonstances changeantes qui affectent  les États membres  régionaux » de l’institution panafricaine créée en 1964 à Abidjan relativement à l’exigence de soutien aux objectifs de développement de plus en plus complexes, outre les facteurs externes émergents qui ont un impact considérable sur la mise en œuvre des politiques d’acquisition pour les opérations.