Le programme Emel va-t-il fermer boutiques ?

15 October, 2015 - 16:31

Les boutiques du programme Emel au niveau de la Wilaya du Hodh Elgharbi sont en rupture en denrées alimentaires essentiels.

L’approvisionnement de ces points de vente en blé et en riz, deux denrées très prisées par les consommateurs, a cessé depuis plus de deux mois. Pour ce qui est du blé, on n’y décèle plus la moindre graine. Quant au riz m, on en trouve mais en petite quantité nauséabonde et de très mauvaise qualité.  

Face à cette rupture qui perdure, l’opinion d’une manière  générale et les bénéficiaires de façon particulière commencent à s’interroger sur les vraies intentions qui se profilent derrière cette situation. La subite disparition de ces produits, qui a considérablement réduit l’affluence devant ces points de vente, peut-elle augurer d’une probable fermeture des boutiques Emel ?

En tout cas à l’heure où nous sommes, le seul produit  disponible pour la vente dans ces boutiques est cette huile non datée emballée dans des cylindres  métalliques  de 4 litres. Aucune date  de production ni de présomption n’y est apposée. Ce qui soulève un certain nombre d’interrogations sur son origine et met en exergue le danger encouru par ses consommateurs. A propos de ces huiles qui font leur apparition pour la première fois,'on prête au CSA l'intention de vouloir écouler un important stock de ce produit à travers le programme Emel  dont la mise en œuvre est monopolisée  par  le très puissant conglomérat  d'un homme d’affaires. L’argent de ce programme, public en haut en haut, privé en bas en bas collecté sur le dos des couches les plus démunis n’est pas versé au Trésor ! Les agents du CSA qui en font la collecte au près des vendeurs versent les recettes dans un compte domicilié dans des banques primaires comme la BMCI et la BCI !

Ces huiles ont subitement remplacé ceux contenusdans les bidons jaunes de 20 litres. Des bidons que les populations utilisent pour le transport et la conservation de l’eau et les brandissent  devant  lePrésident de la République dans  ses visites pour lui exprimer leur soif. Ceci justifierait peut-être cela.

 

Moustapha O/ Bechir