L'Union des Forces de Progrès (UFP)-opposition-rend le gouvernement totalement responsable d’une catastrophe écologique, illustrée par des tâches de fioul au niveau des côtés sur une distance de 200 kilomètres, et appelle à la mobilisation de l’opinion nationale et des partenaires « au secours du peuple mauritanien sinistré pour l’aider à dépasser cette épreuve », dans une déclaration rendue publique samedi.
Enumérant les causes possibles de la catastrophe, l’UFP envisage une série de thèses, soit « une négligence caractérisée, soit une irresponsabilité excessive, soit une complicité lucrative ou une carence scandaleuse » de la part des autorités.
Avec « un impact négatif sur l’une des plus importantes richesses économiques du pays (disparition de poissons, tortues, dauphins) et sur la santé des population.
Au sujet des craintes relatives à une possible marée noire, le gouvernement mauritanien affirme que « la situation est sous contrôle. L’enquête se poursuit avec les analyses de l’Institut Mauritanien de Recherches Océanographiques (IMROP) » dont les résultats sont attendus au cours des prochains jours.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.