Les exploitants des jardins de Sebkha, un business de pères en fils, transmis à travers la chaine des générations depuis 1960, c'est-à-dire
l’accession de la République Islamique de Mauritanie à l’indépendance, ne disposent pas de titres fonciers, près de 65 ans après le début de
cette aventure.
Ce rappel est fait par 360 Afrique, un organe marocain à vocation régionale, dans un magazine à publier ce week-end.
Les exploitants de ces jardins insistent sur la fonction économique, sanitaire et environnementale, de leur action et interpellent les
autorités sur la nécessité de délivrance de Titres Fonciers (TF) à tous ces braves travailleurs, qui vivent dans une situation administrative d’extrême précarité, avec des risques d’expulsion et de
délocalisation vers un endroit défavorable à tout moment.
Pour mieux situer les enjeux de cette revendication, 360 Afrique rappelle que les jardins de Sebkha servent de véritable poumon vert à la capitale mauritanienne.
Maître Ahmed Salem ould Bouhoubeyni vient de boucler son deuxième et dernier mandat à la tête de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), un organisme officiel mauritanien créé en vertu de l’ordonnance N°015/2006 du Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie (CM