Le collectif des avocats de la défense de la MAURISBANK et de son PDG, Ahmed Ould Mogueya, était en conférence de presse lundi soir.

Un exercice médiatique au cours duquel le groupe composé d’une dizaine d’avocats a dénoncé la décision du tribunal de Nouakchott désignant un groupe de quatre (4) experts dirigé par Mourtaji Ould Wavi, pour conduire la procédure de liquidation de la banque islamique.

Après plusieurs mois d’exclusion du système de compense inter bancaire, le Conseil de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) a décidé de retirer l’agrément de la MAURISBANK.

Accusé d’avoir « dissimulé  des éléments comptables » Ahmed Ould Mogueya, PGD et quelques autres responsables de l’institution ont été placés en détention préventive le 15 janvier dernier.

Maître Moulaye El Ghali Ould Moulaye Ely, a annoncé que la défense a introduit un pourvoir devant la Cour Suprême en vue de faire annuler la décision du Conseil de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) pour «excès de pouvoir ».

Il a par la suite dénoncé « des incohérences et contradictions dans l’application des textes.

Car les actifs de la MAURISBANK sont supérieurs à son passif. Un constat sur la base duquel la décision de liquidation devient injustifiable, car il y a d’autres solutions. Nous combattons une procédure à l’issue de laquelle les biens de la MAURISBANK seraient vendus aux enchères et par rapport à  laquelle la défense n’est pas associée, alors qu’un partenaire stratégique extérieur est prêt à entrer le capital pour sauver l’institution que nous défendons.

Face aux difficultés d’une banque, il y a toujours de multiples issues de sortie de crise.

Nous regrettons le fait que la BCM choisisse la méthode radicale de la mise à mort ».