La défections massives de cadres négro-africains abandonnant le navire de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), le parti de Messaoud ould Boulkheir, ancien président de l’assemblée nationale, figure marquante « d’El Hor » mouvement pour l’émancipation des esclaves, fait des vagues.
Le vieux leader répond à Ladji Traoré, ancien Secrétaire Général du parti. Il réfute les arguments justifiant l’hémorragie qui touche les rangs de ce parti de l’opposition historique.
Messaoud pointe un doigt accusateur sur les cadres démissionnaires pour « leur manque de reconnaissance ».
Il rappelle son combat historique au sein du mouvement « El Hor » et le soutien constant à la lutte des communautés négro-africaines et de tous les opprimés de Mauritanie.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.