Les responsables de l’UFP face à la presse après le conseil national

3 April, 2024 - 07:13

Les responsables de l’Union des Forces de Progrès (UFP) ont fait face à la presse mardi (2 avril) en début d’après-midi. Une sortie médiatique qui intervient à l’issue des assises d’un Conseil National extraordinaire, organisées le 31 mars et 01 avril 2024.
Un face à face  au cours duquel plusieurs sujets ont été abordés : candidature à l’élection présidentielle du 22 juin 2024, vive tension avec le député Biram Dah Abeid, leader abolitionniste, le  résultat de l’élection présidentielle au Sénégal, le génocide perpétré par Israël dans la Bande de Gaza.
En perspective de la présidentielle du 22 juin 2024 « le congrès a donné mandat au Conseil National et au comité permanent, de continuer la réflexion pour le choix rapide d’un candidat, tout en dégageant des critères conformes aux intérêts stratégiques nationaux et aux options politiques fondamentales du parti, par rapport à l’unité et la cohésion nationale, l’approfondissement de la démocratie, de l’Etat de droit et la bonne gouvernance ». Dans cette perspective, les paris restent ouverts, par rapport à une candidature interne au parti, de même que la possibilité de soutenir un candidat issu d’une autre formation, à condition que cette dernière soit signataire du Pacte Républicain de septembre 2023.
Ce document lie le gouvernement, la majorité présidentielle, l’union des Forces de Progrès (UFP) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).
Mohamed ould Maouloud, leader du parti, a saisi l’occasion de la rencontre, pour répondre aux accusations de Biram Dah Abeid, député, par  rapport aux agissements qui lui sont prêtés, dans le cadre d’une cabale visant à torpiller sa candidature à l’élection présidentielle de juin 2024, par un harcèlement judiciaire.
Maouloud a affirmé n’avoir aucun problème personnel avec le député. Il a balayé les allégations de BDA et servi la thèse « d’une profonde divergence  idéologique, avec un homme politique jouant sur les dangers de la fibre identitaire pour s’attirer les voix d’une frange de l’électorat, au détriment de la cohésion nationale ».
Il reconnait l’existence de nombreux problèmes, parmi lesquels l’oppression et l’exclusion, mais préconise un combat national, sans stigmatisation communautaire.
Concernant le Sénégal, les assises du Conseil National de l’UFP ont salué « l’issue heureuse du processus ayant abouti à l’élection du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, auquel le parti souhaite plein succès dans ses nouvelles charges ».
Le conseil national de l’UFP a enfin « condamné la poursuite par Israël, de la guerre barbare contre le peuple frère de Palestine ».