Faits divers…Faits divers…Faits divers…

6 July, 2022 - 17:45

Nuit de terreur

Il y a quelques jours vers 22h, un jeune homme marchait tranquillement dans une ruelle du quartier Hôpital de l'Amitié. Le voilà soudainement entouré par quatre gaillards à la mine patibulaire. On lui met un pistolet et deux couteaux au cou et lui vide ses poches avant de disparaître. Une demi-heure plus tard un peu plus loin, deux jeunes filles sont délestées de leurs téléphones. Dans une autre rue du quartier, un vieil homme se voit braqué la même nuit par quatre types dont un armé d’un pistolet. Ils le délestent d'une forte somme d'argent. Puis deux autres jeunes hommes sont agressés dans la même zone au cours de cette fameuse nuit. Se déplaçant en voiture, leurs agresseurs correspondent trait pour trait au signalement des quatre précédents énergumènes. Plusieurs autres plaintes ont été déposées dans les différents commissariats de police d'Arafat au cours de la même nuit...

Dimanche 3 Juillet, des agents de la DRS de Nouakchott-Nord épinglent un groupe de quatre récidivistes. Trois d’entre eux avaient bénéficié de la dernière grâce présidentielle. Au cours de leur audition, ils ont reconnu avoir braqué et agressé des dizaines de personnes la fameuse nuit à Arafat. Transférés à la DRS de Nouakchott-Sud, ils y attendent leur déferrement.

 

La caverne d'Ali Baba

Vols, cambriolages et braquages en série n’ont eu de cesse de se développer à Nouakchott-Sud – surtout à Arafat, El Vellouja et Mellah – au cours des deux dernières semaines. La Brigade des recherches du banditisme de la wilaya-Sud a entamé diverses recherches dans les milieux locaux du crime. Ce criblage a permis de débusquer plusieurs suspects dont les aveux ont permis d'arrêter une dangereuse bande auteur de nombreux méfaits.  Tous ses repaires ont été investis par les condés. Une véritable caverne d'Ali Baba ! De grosses sommes d'argent, des quantités considérables d'habits, de téléphones, de cartes de recharge et autres cigarettes y ont été saisies. Aussi des armes à feu et blanches, ainsi qu’un véhicule...

 

« Boudou » dans ses œuvres

En dialecte hassaniya,l e boudou est un petit insecte qui se faufile partout : le cafard. Un jeune pickpocket mauritanien des années 90 se vit taxé de ce sobriquet, en raison de son aisance à pénétrer par la moindre brèche ou ouverture. Des bandes l'utilisaient pour ouvrir des magasins ou centres commerciaux. Il se faufilait par de très petites fentes avant de leur ouvrir les portes verrouillées de l'intérieur. Devenu adulte, il n'effectua plus ce service que pour le compte de ses deux frères récidivistes, avant de faire cavalier ces dernières années. Il a connu plusieurs séjours en prison. Familier des violons policiers, il est actuellement en liberté. Il passe la journée aux aguets des marchés Charéer-Rizgh et Capitale. Les agents de la BRB le surveillent de près mais il parvient parfois à s’introduire dans des magasins et boutiques pour y chaparder quelque marchandise…

Mosy