Biram  réitère l’engagement d’IRA et  épingle  l’autre pôle de l’opposition

28 February, 2022 - 23:12

En conférence de presse ce lundi 28 février, le président de IRA Mauritanie Biram Dah Abeïd a réfuté en bloc les accusations de l’autre pôle de l’opposition et de certains milieux  le rendant responsable du blocage sur la tenue d’un dialogue. L’ancien candidat à la présidentielle a dénoncé ceux qui incitent le pouvoir de Ould Ghazouani à prendre des décisions hostiles à l’encontre de son mouvement  et la campagne de diabolisation tendant à vouloir le discréditer.’’Des pans entiers de l’opposition et du pouvoir font tout pour que le parti Radical Pour une Action Globale (RAG) ne soit pas reconnu. Ils l’ont déjà fait pour IRA Mauritanie. Nous avons du mal à comprendre cette hostilité. Ils ne veulent pas de nous parce qu’ils savent que nous leur damons les pions. Qu’ils veuillent ou non, je suis le chef de l’opposition’’. A la tête d’un pôle de l’opposition, Biram a rappelé les ‘’tactiques malsaines’’ sans succès utilisées par l’autre pôle de l’opposition pour tenter d’exclure son mouvement des pourparlers engagés avec le pouvoir.

Biram a réitéré l’engagement militant de son organisation bottant en touche les dénigrements de prétendus défenseurs de droits de l’homme  plus présents sur les réseaux sociaux que sur le terrain. IRA  n’a pas abdiqué et poursuit son engagement au coté des victimes d’expropriations foncières, de discriminations, d’injustices.’’Les victimes issus de toutes les composantes sociales viennent nous voir en masse étant convaincus que nous allons les défendre. Ils ne vont pas ailleurs’’, a indiqué Biram. Etayant son propos, Il a fait référence aux acquis obtenus sur le terrain grâce à son organisation notamment la loi sur le régime déclaratif au sein des associations, la loi sur la nationalité, la fin des harcèlements et des poursuites, l’interdiction de se réunir…’’Ce sont des paramètres importants de la lutte que nous menons au côté des victimes’’, dit-il. Le leader a fait état du cas des populations de Niakhar (Tékane) déguerpis en 1989. A leur retour en 1997, ils étaient contraints de se partager 23 ha sur les 43 qu’ils détenaient alors qu’un des occupants de leurs terres s’est taillé la part de lion (20 ha).Les populations demandent que cet individu dispose d’une part égale à celle des autres. Présents lors de la conférence de presse, les travailleurs du projet insertion de la mendicité qui réclament 52 mois d’arriérés de salaires ont reçu le soutien de Biram. Tout comme la mère de la jeune fille violée ces derniers jours. L’auteur de cet acte ignoble n’a pas été mis sous mandat de dépôt poussant Biram à évoquer le cancer qui ronge la justice à deux vitesses.’’La grande injustice est assez répandue. Les tribunaux sont la chasse gardée des fauteurs’’, affirme Biram.

Enfin, le leader abolitionniste a appelé le gouvernement au règlement des dossiers des victimes d’injustice.