Le gouvernement mauritanien prend l’option stratégique d’impliquer la diaspora dans le développement économique du pays, avec le soutien conjoint de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) et l’Union Européenne (UE). Une option attestée par le lancement il y a quelques semaines, d’un programme visant à accroître la contribution de cette importante frange de la population aux activités touchant à différents aspects de la vie économique et sociale, annoncé par un communiqué de presse de l’OIM, qui a fait l’objet d’un traitement de la part de notre site.
Le document en question avait cependant omis de mentionner l’importante participation de l’UE au financement ce programme « grâce à la mobilisation de 20 experts dont 15 professionnels de la santé, qui ont joué un rôle majeur dans la réponse nationale de lutte contre la COVID-19, financé par le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique de l’Union Européenne(UE) ».
Le gouvernement mauritanien entend ainsi suivre une tendance mondiale vivant à exploiter pleinement le potentiel technique et financier de la diaspora.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine