C’est sous forme d’atelier en son siège  d’Arafat que l’Association pour l’Insertion des Enfants et Jeunes Travailleurs de Mauritanie (AIEJTM) a lancé, le samedi 19 Décembre, son projet « Lutte contre l’extrémisme violent et la délinquance juvénile ».Outre le représentant de la mairie locale, les participants proviennent de diverses organisations de la Société civile intervenant dans les communes d’Arafat et de Riyad. Financé par l’ambassade des USA en Mauritanie, le projet  impactera sur les populations des deux communes précités à travers entend offrir divers services susceptibles améliorer la situation des habitants de ces deux communes diverses.

Objectif général, à l’instar d’autres structures étatiques et civiles : renforcer les capacités locales à lutter contre l’extrémisme violent et la délinquance juvénile, notamment en sensibilisant les jeunes à leurs conséquences. Plus spécifiquement, il va s’agir d’identifier et de former de jeunes leaders capables de poursuivre ce but général, d’une part, et d’autre part accompagner la dynamique nationale et sous-régionale en matière de prévention de la radicalisation violente, avec l’organisation de séances de sensibilisation de masse.

L’équipe de mise en œuvre du projet a présenté une feuille de route et exprimé sa disponibilité à matérialiser sur le terrain, durant toute sa mission, les objectifs définis  dans une démarche inclusive impliquant toutes les forces vives des deux communes, services municipaux inclus. Cinquante jeunes seront ainsi directement sensibilisés aux dangers de l’extrémisme violent ;six cent cinquante personnes invitées à participer à deux activités culturelles et artistiques sur ladite thématique, en mettant à profit  des spots conçus à cet effet ; deux tables-rondes organisées sous l’égide de personnalités fortes d’une expertise avérée sur la question de l’extrémisme. Au final, ce sont tous les habitants des deux communes (environ quatre mille personnes) que le projet espère toucher de façon directe ou indirecte.

 Présents lors du lancement, Tous les dirigeants des organisations concernées étaient présents au lancement de l’atelier. C’est en leur nom que madame Oubeïda Oubeïd, présidente de l’ONG « ALPSF » s’en est félicitée, réaffirmant leur volonté à apporter leur  contribution à ce combat. Amadou Abou Diallo s’est réjoui de l’implication de son organisation  « Pellitaal » et a manifesté sa disponibilité et celle de ses pairs à prendre part aux formations et actions de sensibilisation, de  manière à aider les jeunes à changer leurs comportements. Pour Salma Ely Lajrab de « Belviofic », ce projet « vient à point nommé, les besoins sur le terrain sont  énormes ».Birane Wane Diop, président de l’Association Jeune Espoir (AJE) trouve le  projet « pertinent » et  invite les jeunes à « utiliser à bon escient leur temps pour des actions d’utilité et d’intérêt public »,avant de conclure sur l’importance de les accompagner en ce sens.

Compte-rendu THIAM