Dans le cadre de la coopération avec la Mauritanie, le gouvernement espagnol déploie un avion de surveillance maritime pour lutter contre l’immigration irrégulière des jeunes, partant des côtes ouest-africaines, vers l’archipel des Canaries, annonce l’ambassade d’Espagne à Nouakchott.
Ce phénomène, signale-t-on, est en recrudescence depuis plusieurs semaines et a fait des centaines de morts parmi lesquels de nombreux jeunes partis du Sénégal.
L’appareil déployé « est un avion de type C235, équipé de cameras et de radars permettant d’identifier un navire à une certaine hauteur. Il effectuera quotidiennement des patrouilles de surveillance maritime dans lesquelles sont intégrés les personnels de l’armée de l’air mauritanienne et du service des gardes-côtes, qui est responsable de la coordination opérationnelle.
Ces patrouilles conjointes surveilleront les eaux sous juridiction mauritanienne afin de localiser rapidement les embarcations impliquées dans la traite d’êtres humains et de transmettre les données aux gardes-côtes afin d’organiser et coordonner les moyens maritimes et les secours ». Cette action s’inscrit dans le cadre d’un protocole de coopération bilatérale.
Les Mauritaniens iront donc aux urnes le 29 Juin pour réélire le président Ghazwani. « Pourquoi lui et pas un autre ? », serait-on tenté de se demander. Tout simplement parce que c’est une élection sans enjeu. Il n’existe, à ce jour, aucun candidat capable de lui porter contradiction.