Faits divers… Faits divers… Faits divers…

23 July, 2020 - 01:47

Les meurtriers de Tarba épinglés

Il y a quelques jours au  quartier Serkel de Rosso, des personnes sont réveillés à une heure tardive de la nuit par des cris de détresse lancés par d’une femme appelant au secours. Elle semble implorer quelqu'un de l'épargner... Le lendemain, on découvre le cadavre d'une demoiselle dans une rue. Elle baigne dans son sang et porte plusieurs coups de poignard. La police ouvre une enquête. Une première piste conduit les enquêteurs vers un jeune malien blessé au cours du drame. Ses aveux se révèlent d'une grande utilité : délinquante fichée par la police, la victime s'appelle Tarba et c’est une dispute autour de bouteilles d'alcool trafiqué au Sénégal qui a causé sa mort. Deux jours plus tard, les enquêteurs mettent la main sur cinq récidivistes. Ils reconnaissent le crime, commis, disent-ils, pour punir l'intéressée. Ils ont été déférés et écroués à la prison civile de Rosso il y a deux jours. Rappelons par ailleurs que le meurtrier de Zeinabou mint Maham court toujours. Les soupçons des policiers pointent son mari, disparu la nuit de la mort de son épouse.

 

Un cadavre à Mellah

Comme d'habitude au petit matin, tout est calme à Mellah. Mais c’est étrange, s’étonne une vieille femme, cela fait maintenant plusieurs jours que son vieux voisin solitaire n'est pas apparu. Elle se rend donc aux nouvelles. Personne, semble-t-il, dans la petite villa, aucun bruit mais voilà qu’une terrible odeur pestilentielle assaille la dame. Apeurée, elle s’empresse d’informer l’entourage. Des hommes se rendent sur place et découvrent un cadavre en décomposition. Il s'agit bien du vieil Abdel wedoud ould Cheikh Blal, un ancien militaire né à Boutilimit en 1955. La police vient dresser constat et disperser l'énorme foule. Après les formalités du Parquet, le cadavre est évacué pour autopsie. On finira par apprendre que le défunt est décédé de mort naturelle suite à une crise cardiaque.

 

Deux cadavres égarés

Depuis l’apparition du Covid 19, les décès dans les hôpitaux sont soumis à un régime spécial. Le cadavre suit systématiquement le protocole d’analyses de la pandémie, vingt-quatre heures durant, avant de subir le traditionnel lavage mortuaire et d’être enfin remis aux ayants droit, couvert d’un linceul spécial.

Une femme évacuée d'urgence de Wad Naga décède à l'hôpital de l'Amitié. Son cadavre suit donc le protocole susdit et le lendemain, le fils de la dame s’empresse de l’embarquer pour Wad Naga. Mais un coup de téléphone, à deux kilomètres de la destination, vient bouleverser les choses : « Il ya eu confusion. Le cadavre de votre maman est en route pour Tiguint et celui que vous emmenez est celui d'un homme ». On rebrousse aussitôt chemin pour échanger les corps. Après une bonne heure d’attente et vérification, on peut enfin reprendre la route vers le cimetière de Wad Naga.

Mosy