Au cours d'un dîner organisé le jeudi 5 mars au profit de plusieurs dizaines de journalistes, le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a évoqué les rapports de la cour des comptes, la commission d'enquête parlementaire et les autorisations de certains partis politiques. Ould Ghazouani a déclaré qu'il n'interviendra jamais dans le travail de la commission d'enquête parlementaire adoptée pour mettre la lumière sur la gestion de certains dossiers de la dernière décennie de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Le président Ghazouani a précisé que c'est lui qui a ordonné la publication des rapports de la cour des comptes rappelant néanmoins que certains des chiffres contenus dans ces rapports ne sont pas très précis. Ould Ghazouani a aussi parlé avec les journalistes de la situation de secteurs sociaux comme la santé et l'enseignement où le taux d'absentéisme a été considérablement maîtrisé passant de plus 13% en cette période de l'année à moins de 3%. Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a rappelé qu'au moment de son investiture il y a sept mois la situation financière des de l'Etat était comme l'a décrite le premier ministre devant le parlement au cours de sa dernière session. Selon Ismaël Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya, l'État ne disposait que de 26,4 milliards d'ouguiyas dont 18 milliards comme subventions de la Banque Mondiale au moment où les engagements de la Mauritanie s'élevaient à 200 milliards. Le président a rassuré le monde rural en promettant de disponibiliser les aliments de bétail de façon convenable. Enfin, évoquant l'épidémie du coronavirus, Ould Ghazouani a déclaré que le gouvernement à travers le ministère de la santé a pris des mesures pour assurer la protection des populations contre cette épidémie dont entre autres un contrôle strict au niveau des points frontaliers et le confinement par précaution de 40 personnes.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.