Pour mieux ventiller la loi anti tabac adoptée en juin 2018, l’AMALUTS (Association Mauritanienne de Lutte contre la Tuberculose, le Tabac et le SIDA) a enclenché une série d’ateliers de vulgarisation au profit des acteurs de la lutte. Après les oulémas, c’est autour des communicateurs et des responsables des organisations de la société civile d’être édifiés, ce mardi 30 juillet sur l’arsenal juridique, lors d’un atelier de deux jours. Ainsi, les différents acteurs sont, explique Dr Sinna Bolly présidente d’AMALUTS, invités à cet atelier pour vulgariser le contenu de cette loi afin qu’ils puissent sensibiliser leurs pairs au sein des organisations de la société civile et également à mieux les relayer auprès des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs ». Auparavant, Dr Sinna Bolly avait salué l’engagement politique des hautes autorités et les efforts engagés par les acteurs de la société civile et de la presse pour permettre à la Mauritanie de se doter en juin 2018 d’une loi antitabac. Pour Dr Sinna, son organisation, depuis sa création en 1998 n’a menagé aucun effort pour la lutte antitabac.
Quant au coordinateur du programme national de lutte antitabac, Dr Abdallah Bouhabib, il a estimé que le taux de prévalence du tabac est de 18% en Mauritanie, soulignant qu’en 2018, il est de 16,2% chez la tranche d’âge 13-15 ans. Un des taux les plus élevés de la région Afrique. Dr Abdallah Bouhabib s’est vanté que la Mauritanie ait pu se doter d’une loi antitabac la plus exhaustive dans son contenu ainsi que les dispositions législatives. Il a indiqué que la lutte doit être multisectorielle en impliquant différents départements ministériels.
Plusieurs communications ayant trait aux dispositions de la loi, le plan stratégique national de lutte antitabac, présentation de la loi antitabac par article, Fatwas disponibles sur l’usage du tabac ont été présentées deux jours durant (30 et 31 juillet)respectivement par Dr Abdallah Bouhabib, Dr Abderrahmane Ould Jiddou et Dr ElMoctar Ndioubnane.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.