Il y a quelques années, Mohamed Cheikh M'khaitir a défrayé la chronique à travers un article jugé diffamatoire du Prophète (PSL). Pendant plusieurs mois, des soi disant "amoureux" du Prophète et autres associations ont levé le monde sans l'asseoir pour demander la tête d'Ould M'khaitir qualifié d'apostat. Traduit devant les tribunaux, il sera condamné en première instance à mort. Indignation généralisée des organisations des droits de l'homme et des Etats occidentaux. Recours du collectif des avocats de la défense dirigé par Mes Fatimata M'baye et Mohamed Ould Moine. Finalement, M'khaitir écope d'une peine de deux ans de prison ferme qu'il purge intégralement sans pourtant être libéré. Par peur de la réaction de la rue, l'Etat décide de le maintenir en détention par mesure administrative comme l'a reconnu le président Aziz le 21 juin 2019 au cours d'une conférence de presse. Le 8 juillet 2019, le ministère des affaires islamiques convoque plusieurs dizaines d'Oulemas, d'Imams issus de toutes les communautés nationales pour assister à une réunion dirigée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz pour concertations autour de la libération d'Ould M'khaitir. La stratégie serait de faire des enregistrements dans lesquels d'Ould M'khaitir déclarera sa repentance et que les autorités passeront à la télévision avant de procéder à la libération du jeune homme et d'organiser son exfiltration vers un pays étranger qui serait la France où ses parents vivent depuis déjà plus de deux ans.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.