Mardi 11 juin, à Atar, lors d’un gigantesque meeting populaire, Biram Dah Abeïd s’est dit victime d’un embargo qui lui a été imposé par les hommes d'affaires, refusant de financer sa campagne de crainte d’essuyer les foudres de Ould Abdel Aziz. Le candidat indépendant national, après avoir dénoncé ce genre de posture, a indiqué que cela n’ébranlera pas sa détermination à défendre les franges de la population mauritanienne et son ambition à redonner leur dignité aux exclus du système mis en branle par Ould Abdel Aziz. Biram a rappelé à l’assistance qui avait pris d’assaut la tribune centrale que le régime actuel, après avoir renversé le premier président démocratiquement élu, avait dompté les hommes d’affaires de l’Adrar et du reste du pays.
Exposant son « pacte de la renaissance », Biram promet une réforme sociale profonde incluant l'éradication de toute forme d'oppression et un retour à l’Etat de droit.
Par la suite, le candidat a convié les populations d’Atar à voter massivement en sa faveur pour impulser le changement.
Pour rappel, le candidat indépendant a tenu des rassemblements populaires à Ras Taref et Aoujeft. Occasion mise à profit pour ventiler son programme électoral. Différents orateurs s’étaient relayés exprimant leur aspiration au changement ainsi que leur volonté de faire élire Biram dés le premier tour.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.