En meeting ce samedi 8 juin à Aïoun, Biram Dah Abeïd a dézingué les présidents de partis et d’ONG haratines , « des bras armés du régime», qui n’ont cessé de le vilipender. Les qualifiant de «laudateurs » et de « valets », Biram révèle qu’ils sont les porteurs de la voix du mensonge et de messages qui trompent le peuple .
Sur cette lancée, il n’a pas mâché ses mots à l’encontre du régime de Ould Abdel Aziz qui est, dit-il, à l’origine de la marginalisation de toutes les couches sociales, estimant que les mauritaniens sont victimes de l'arbitraire et d'inégalités criantes. Ainsi,Biram a mis à nu la politique exclusionniste du régime qui depuis une décennie a mis en marge des composantes importantes notamment des haratines à la marge de la sphère étatique et des rouages économiques.
Déroulant son programme électoral fondé sur la renaissance du pacte social, Biram promet l’émergence d’une société juste et égalitaire où tous les mauritaniens se reconnaîtront. Il a réitéré son intention de combattre l’esclavage et le racisme.
Biram a appelé les populations d’Aïoun comme celles de Néma la veille à saisir l'occasion qui leur est offerte le 22 juin 2019 pour matérialiser les aspirations des mauritaniens à un changement pacifique en votant massivement en sa faveur.
Différents orateurs notamment le directeur de la campagne au Hodh Gharbi, Mohamed Ould Breïka s’étaient relayés au micro pour vanter le programme électoral du candidat, ses mérites à travers son combat pour l’avènement d’une société démocratique et juste non sans dénoncer les maux dont souffre le peuple mauritanien résultant,selon eux, de la gestion gabégique du régime de Ould Abdel Aziz. Ils ont appelé les mauritaniens à sanctionner le candidat du régime qui espère perpétuer un système honni par l’écrasante majorité de la population.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».