Avec le temps, la crise d'électricité s'aggrave à Bir Moghrein sans que la SOMELEC ne fasse rien pour la juguler, au moment où les populations de la ville souffrent du manque d'eau potable puisque les stations de pompage et de déssalement fonctionnent avec l'énergie électrique. La ville connait des délestages intempestifs qui coïncident avec une canicule martyrisante. Il y a un jour une coupure a empêché le remplissage de la citerne qui transporte l'eau à la station de déssalement. Les effets collatéraux de cette crise sont entre autres que les citoyens se démènent à chercher des alternatives pour conserver leur viande et légumes au frais De leur côté, les techniciens de l'unique centrale électrique aux équipements très vétustes font des pieds et des mains et multiplient les efforts exceptionnels pour la faire fonctionner au minima même si cela ne sert réellement pas à grand chose. La centrale étant tombée encore en panne l'année passée. Et elle attend toujours une hypothétique maintenance.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.