La Déclaration de l’Administrateur Directeur Général de la SNIM/s.e.m. le 02 mai 2019 en réaction à l’arrêt de travail observé par les travailleurs nous inquiète et nous laisse perplexe quant au dénouement du conflit dans le respect du droit.
Les avances exorbitantes consenties au personnel sont de la responsabilité de la SNIM et ne peuvent, en aucun moment, remettre en cause les avantages acquis, non plus les accords conclus avec ses travailleurs.
Les avances et prêts sont régis par le Code du travail en son article 234 qui les plafonnent à 6mois de la quotité cessible de salaire. Cette clause protège l’employeur et lui permet de se faire rembourser dans un délai d’un an. Egalement les Ressources Humaines doivent ternir compte de la limite d’âge pour accorder les prêts.
C’est la violation de ces dispositions légales et règlementaires qui a créé cette situation d’insolvabilité de l’entreprise. Les travailleurs ne peuvent être victimes de la mauvaise gestion de leur employeur.
La proposition de l’Administrateur Directeur Général d’accorder des petits encouragements aux employés simples de la société de S4 à M1 est une manœuvre pour diviser les travailleurs et les affaiblir dans la défense de leurs droits fondamentaux.
Nous dénonçons ce genre d’agissements qui mènent à des troubles sociaux et invitons la SNIM/s.e.m. d’ouvrir des discussions sincères avec les représentants des travailleurs.
La CLTM invite la SNIM/s.e.m. d'assumer ses responsabilités et de prendre en compte les revendications légitimes de ses travailleurs qui ont tout donné à l’Entreprise et méritent d’être encouragés
Fait à Nouakchott, le 07 mai 2019
Le Bureau Exécutif