Le Musée National de Mauritanie a abrité ce lundi, une journée dédié au thème du «traitement des questions liées à l’environnement par les médias» dans le cadre de la célébration de la Semaine de la
Langue Française et de la Francophonie lundi.
Cette manifestation, organisée par la section mauritanienne de l’Union Internationale de la presse Francophone (UPF), a réuni une cinquantaine de professionnels de l’information et de la communication.
Ces acteurs ont discuté de l’importance à donner aux défis environnementaux et la place qu’ils doivent occuper dans les colonnes de la presse.
Maria Traoré, Secrétaire de la section UPF de Mauritanie, a clairement posé ces enjeux dans le contexte d’un pays à la lisière du Sahara et du Sahel, confronté à un déficit récurrent de pluies et à un
environnement mondial caractérisé par le changement climatique.
Pour sa part, Mohamed Abdallah Bellil, membre fondateur de la section, a invité ses collègues « à accorder un intérêt capital aux questions environnementales, dans un contexte marqué par le développement des industries extractives, notamment l’accord inter-états, pour l’exploitation du gisement gazier offshore transfrontalier Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) liant la Mauritanie et le Sénégal.
Les journalistes doivent absolument s’intéresser à l’impact environnemental du projet » dira-t-il.