Après plusieurs années de lutte, jalonnée par plusieurs procès, Mohamed Yahya Moustapha ould Ahaîmethou, ancien aide-géomètre à la défunte MIFERMA (devenue SNIM) finit par recouvrer son terrain qu’une dame, épaulée par un puissant lobby, tentait de lui spolier. Fort de son expérience, il fonde l’organisation de la Défense des Victimes des Violations Des Droits Fonciers et les Falsifications Foncières(DV2D3F), pour défendre les citoyens opprimés par l’injustice, la destruction de leurs constructions et les falsifications foncières, notamment les doubles attributions de permis d’occuper. Il se dit le digne représentant de ces citoyens qui subissent injustice, de la part d’une partie censée être, selon lui, à distance de tout le monde, mais trop souvent impliquée, malheureusement, au côté de l’agresseur, plutôt que de convaincre l’Agence de Développement Urbain(ADU) et la Direction du programme National du Regroupement Rural et de la Restructuration des Quartiers de taudis, de la nécessité de leur neutralité en chaque différend. Mohamed Yahya Ould Moustapha Ould Ahaimethou compte consacrer le restant de sa vie à défendre toutes les victimes de violation foncière et domaniale.
Une page se tourne mais l’histoire n’en est pas finie pour autant. Le procès en appel d’Ould Abdel Aziz, de deux anciens Premiers ministres, de hauts responsables et des hommes « à tout faire » a rendu son verdict… mais l’affaire n’est toujours pas close.