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Nouakchott abrite ce week-end (samedi et dimanche), une rencontre académique « sur les relations mauritano-marocaines, entre l’enracinement historique et les défis de l’avenir : quel modèle pour le partenariat ?». Cette rencontre est organisée par le Centre Maghrébin des Etudes Stratégiques (CMES). Elle est animée par un panel constitué de 10 universitaires mauritaniens et marocains.
L’allocution d’ouverture de la manifestation a été prononcée par le Pr Didi ould Saleck, président du CMES, qui a mis un accent particulier « sur les relations mauritano-marocaines, tissées par le sang, la géographie, l’histoire, la culture, et des rapports de tous ordres ».
La journée du samedi a été marquée par une présentation du Dr Moctar Ben Abdallawi, Pr de philosophie à l’Université Hassan II de Casablanca, portant sur « les relations entre la Mauritanie et le Maroc : un cycle historique de flux et de reflux ». Un exercice basé sur « une approche holistique, philosophique et dialectique des rapports entre Rabat et Nouakchott.
Lesquelles se caractérisent par des rapprochements constants et continus, mais quelques aussi quelques incompréhensions éphémères, la réalité d’une communauté indissociable de destin finissant toujours par reprendre le dessus ».Mohamed Mahmoud, Pr d’Histoire contemporaine à l’Université Moderne de Nouakchott (UMN), a retracé les relations à travers une approche historique depuis l’indépendance de la Mauritanie.
Pour sa part, le Dr Sidi Otman, Pr de relations internationales à l’Université AbdelMalek Saadi, a évoqué « les constantes et les variables des relations Maroc/Mauritanie à la lumière des changements régionaux ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.