Le Groupe « FADERCO » leader dans la fabrication des produits de l’hygiène corporelle en Algérie, a signé 3 accords de partenariat avec des entreprises mauritanienne, sénégalaise et malienne, pour la commercialisation de ses produits sur le marché de ces pays, en marge de la deuxième édition du Salon des Produits Algériens, qui se déroule à Nouakchott du 23 au 29 octobre, annonce un document transmis vendredi à la PANA.
Ces accords commerciaux concernent «l’entreprise - El Oualati Li Toumour - pour la Mauritanie, Afrique Emergence Sénégal (un cabinet d’investissement) et MASEDA, une entreprise malienne spécialisée dans la production et l’exploitation du coton ».
Ainsi « conscient des défis logistiques que représente ce déploiement en Afrique, le Groupe FADERCO ambitionne d’exploiter pleinement les moyens mis à la disposition des opérateurs économiques par les autorités algériennes, et entend s’associer avec l’entreprise publique de transport de marchandises «LOGITRANS» pour acheminer les produits par voie terrestre ».
Le gouvernement algérien s’est engagé à subventionner le coût du transport des produits destinés à la Mauritanie et à l’Afrique de l’Ouest, pour les rendre plus compétitifs.
Le Groupe « FADERCO » opère déjà dans 6 pays : Tunisie, Maroc, Mauritanie, Libye, Mali et Côte d’Ivoire.
Cette entreprise fondée en 1986, emploie 1600 travailleurs répartis sur 3 sites de production.
« A travers sa filiale de distribution «DIFEX », FEDERCO assure et développe un réseau permettant une couverture directe de 70% du territoire nationale, avec une recherche orientée vers 7 domaines stratégiques, pour un total de 10 marques », explique le document.
« Nous avons franchi aujourd’hui une nouvelle étape dans la concrétisation de notre stratégie africaine. Nous sommes confiants quant à notre expertise et surtout en la qualité de nos produits
pour être compétitifs sur ces nouveaux marchés que nous sommes entrain de conquérir. L’Afrique de l’Ouest représente un marché de près de 500 millions de consommateurs, et nous avons le choix de nous associer avec des partenaires solides qui pourront nous aider à exporter non seulement nos produits, mais aussi notre savoir faire ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.