Plusieurs dizaines d’individus, ressortissants de la ville de Bassiknou (située à environ 1400 kilomètres au Sud/Est de Nouakchott/frontalière du Mali), ont organisé ce jeudi, un sit-in de protestation en vue d’attirer l’attention des autorités sur le drame de cette localité et ses environs, victimes d’inondation.
Ainsi, rien que dans la capitale départementale, une centaine d’habitations ont été englouties par les eaux, en plus de nombreuses maisons dans les villages aux alentours, selon plusieurs témoignages.
Hanana ould Hanani, porte-parole des manifestants, a notamment déclaré: «notre Moughataa est confrontée à une crise catastrophique. Nous demandons l’intervention du président de la République pour sauver les habitants de Bassiknou, en particulier les populations des villages de Nira et d’Argan.
Nous estimons que l’intervention du gouvernement reste très limitée.
Grâce à l’armée, les personnes affectées ont été déplacées dans des écoles du département.
Nous exigeons l’acheminement d’un convoi de secours et la mise en place de centres d’accueil pour les personnes touchées ».
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».