Le président de l'Union des Forces du Progrès à appelé depuis la France à administrer une cinglante défaite au pouvoir au cours des prochaines élections prévues au 1er septembre prochain pour se défaire de la dictature. Au cours d'une rencontre avec la diaspora en France, Ould Maouloud a déclaré que « pour battre le pouvoir, tous les Mauritaniens de l'intérieur et de l'extérieur doivent voter en faveur des listes nationales de l'opposition en général et de celles de l'UFP en particulier». Ould Maouloud a entretenu la diaspora à propos de son exclusion préméditée de ces élections signalant que seuls douze mille de cette diaspora ont été enregistrés sur les listes électorales et que ces inscrits ne pourront voter qu'au niveau de 6 bureaux dont 3 en Afrique (Guinée Bissau, Gambie et Côté d'Ivoire) et 3 autres en France, en Arabie Saoudite et aux Émirats. Cette attitude démontre clairement, déclare Ould Mouloud, la frousse du pouvoir du vote des citoyens sur lesquels il n'a aucune emprise ni moyen de pression. Le président de l'UFP a remercié la diaspora pour le rôle économique, social et culturel qu'elle joue à travers la construction de mosquées, d'écoles et de dispensaires et le financement d'activités génératrices de revenus. Ould Maouloud a rappelé l'importance démographique de cette diaspora qui serait, selon les estimations des consulats, un million de personnes. Ould Maouloud se dit surpris de la négligence du pouvoir du poids et du rôle de cette diaspora, alors que normalement que les autorités devaient initier une démarche qui prenne en compte les conditions spécifiques de ces citoyens immigrés pour leur épargner les tracasseries comme celles qu'elles ont subies au dernier enrôlement.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.