Au cours d’une conférence de presse organisée mercredi 18 juillet 2018 au domicile de son président, le mouvement de résurgence abolitionniste a déclaré devant la presse qu’il va engager des poursuites judiciaires contre des responsables de l’Etat mauritanien dont le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et certains commissaires de police qui seraient responsables, d’une part, de la mort de feu Mohamed Ould Brahim entre les mains de la police le 16 juin 2018 dans des conditions non encore non élucidées et pour des pratiques de tortures dont ont été victimes leurs deux militants Abdallah Maatala Salek et Moussa Bilal Biram dit Vieux libérés il ya quelques jours après avoir passé deux ans à la sinistre prison de Bir Moghrein, d’autre part. Selon Birame Ould Dah Ould Abeid, IRA a déjà préparé un dossier de plainte et engagé trois avocats pour le prendre en charge même devant les juridictions internationales si cela est nécessaire. Selon les déclarations de ses responsables, les ‘’ingénieurs’’, les ‘’ordonnateurs’’ et les exécutants de l’assassinat de Mohamed Ould Brahim et des tortures infligées aux deux ex détenus d’IRA vont répondre de leurs actes. Au cours de la conférence de presse, les anciens pensionnaires de Bir Moghrein ont fait des témoignages sur les séances de torture auxquelles ils ont été soumis pendant les douze jours qu’ils ont passé dans l’une des compagnies de police de Nouakchott. Puis ensuite, la mère et le père de feu Mohamed Ould Brahim ont raconté avec beaucoup d’émotion les conditions dans lesquelles la police leur a appris la mort de leur fils et les a obligés à l’enterrer après avoir passé selon eux ‘’deux jours jeté dans la morgue’’.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.