Les animateurs du projet Toogga sont arrivés à breveter un procédé de fabrication d’un aliment de bétail produit à partir de plantes abondantes, poussant à l’état sauvage et dont certaines constituent un fléau pour l’agriculture irriguée. Le procédé breveté est basé sur l’utilisation du Typha et des coproduits de la fabrication d’huiles végétales (toogga, baobab, voondi…).
Le brevet, valable 20 ans, a été délivré par l’Organisation Africaine pour la Propriété Intellectuelle (OAPI) dont les bureaux sont à Yaoundé (Cameroun). L’OAPI regroupe 17 pays africains que sont le Benin, le Burkina faso,le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et leTogo.
Le typha est une plante invasive qui a envahi la vallée du fleuve Sénégal depuis la mise en service, par l’OMVS, du barrage anti-sel de Diama. Elle bouche les canaux d’irrigation des rizières, empêche l’accès aux berges du fleuve et constitue un milieu propice pour la prolifération des maladies hydriques. Son utilisation, comme base d’un aliment de bétail, permet de la valoriser et d’en faire une alliée de l’agriculture.
L’autre composant de l’aliment breveté est constitué des coproduits de la production des huiles végétales. Il s'agit, essentiellement, des tourteaux issus du pressage des graines oléagineuses pour donner de l’huile.
L’aliment se présente sous la forme classique de granulés (rakel) de diamètres variables. Il peut aussi se présenter sous la forme de balles de paille broyée et compactée.
L’équipe de Toogga a procédé, avant de le breveter, à l’analyse de la valeur nutritive de l’aliment ainsi que l’évaluation de son acceptabilité par les ruminants.
Aujourd’hui Toogga est à la recherche d’investisseurs nationaux ou étrangers prêts à l’accompagner dans le lancement de la première usine de fabrication d’un aliment de bétail 100% naturel et dont les matières premières sont pratiquement gratuites à la production et dont l’utilisation de certaines participe à la résolution d’un épineux problème environnemental.
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Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.