La salle de conférence de l’hôtel Chinguetti - Palace a abrité, ce mercredi 6 juin 2018, un atelier sur les techniques de communication et des et des techniques de négociation collective.
Organisé par la Confédération Libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM) en collaboration avec le projet Etat de droit financé par la l’Union Européenne, cette rencontre a pour objectif d’outiller les participants, venus des sections, des sous-sections et délégations de cette centrale syndicale et des Ongs de la place.
Durant 3 jours, les participants plancheront, à travers des exposés et travaux de groupes, sur les techniques de communications et des techniques de négociations, la conduite à tenir face à un conflit de travail, présentées par respectivement Sneiba El Kory, chargé de communication à SOS Esclaves, et Amadou Tidjane Fall, inspecteur de travail. Au terme de cette rencontre, les participants doivent parvenir à mettre en place une stratégie de sensibilisation des différents acteurs en faveur de « plus de justice pour plus de droits ».
Ouvrant les travaux, le secrétaire général de la CLTM, M. Samory Ould Beye, après avoir souhaité la bienvenue aux différents participants, a remercié l’Union Européenne (UE) pour l’opportunité qu’elle offre à sa centrale pour renforcer les capacités de ses membres. Il n’a pas manqué de souligner que ce volet du projet Etat de droit démarre dans un contexte national marqué par le déficit en matière de respect des droits de l’homme et des libertés. Or, fait-il remarquer, sans un Etat de droit, point de liberté et de justice pour les citoyens. Poursuivant son propos Ould Beye a indiqué qu’il est un devoir régalien pour l’Etat d’assurer les droits à l’éducation, à la santé, à la paix, à la sécurité…
Le Sg de la CLTM a enfin dit attendre des participations, la production de recommandations pouvant permettre une bonne sensibilisation des citoyens autour des thématiques traités au cours de ces trois jours.
Signalons que l’atelier s’est ouvert en présence du président de SOS Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, du secrétaire exécutif du FONADH, Sarr Mamadou et des cadres de la CLTM.